Les expertises vétérinaires confirment une évolution du comportement de ces rapaces jusque-là
exclusivement nécrophages. Les vautours attaquent bien des animaux vivants !
Voilà ce qu'il ressort des conclusions du dispositif d'expertise vétérinaire mis en place par le PNP,
l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), à la demande de l'Etat et des éleveurs.
« Dans le cas o๠la mère a connu un renversement de matrice, voire expulse un veau mort. les vautours peuvent venir consommer
l'animal avant sa mort réelle et/ou occasionner des blessures graves. la responsabilité directe ou indirecte des vautours reste difficile
à identifier Même s'il est reconnu que ceux-ci peuvent avoir au moins un rôle indirect dans la mort de ces animaux », indique le bilan des expertises.
S'agissant des bovins hors vêlage, les expertises montrent que « plus de 3/4 des cas correspondent à des animaux morts suite à une pathologie fulgurante
(foudre, intoxication, etc.) ». Et de préciser que « ces animaux n'avaient aucune chance de s'en tirer ».
«On sait maintenant que les vautours attaquent des animaux vivants, mais affaiblis ».
Rouchdy Kbaier, directeur du Parc national des Pyrénées, constat scientifique à l'appui, a confirmé l'évolution
de cette espèce jusque-là exclusivement nécrophage, hier, lors du conseil d'administration du PNP. Voilà ce qu'il ressort des conclusions
du dispositif d'expertise vétérinaire mis en place par le PNP, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), à la demande de l'Etat et des éleveurs.
Cette mission a été confiée au Groupement technique vétérinaire des Pyrénées-Atlantiques.
Vingt expertises ont été réalisées pour un total de 120 plaintes enregistrées, à la mi-novembre.
Concernant les ovins - victimes, dans les Hautes-Pyrénées de la majorité des « attaques » le rapport d'expertise confie ne pas avoir
eu « assez de matière » à se mettre sous le bec. « La moitié des cas concerne des animaux malades ou en situation de faiblesse.
Il est impossible de conclure pour l'autre moitié. Les bêtes meurent et sont consommées rapidement et il est très dur de faire des diagnostics
vétérinaires permettant de comprendre ce qui s'est passé. Si on peut suspecter des attaques dans certains cas,
d'autres situations sont totalement anormales et incompréhensibles ».
Afin de mieux comprendre le phénomène, les expertises vont être multipliées par deux en 2008 et effectuées plus tôt dans la saison.
Par ailleurs, l'observatoire départemental des dommages au bétail, installé jusqu'alors dans le 64, va s'élargir au 65.
« Le pire qui puisse nous arriver, c'est d'annoncer des données qui soient contestables », indique, avec humilité,
Georges Azavant, président du Parc national des Pyrénées. Thierry Jouve.
Les expertises vétérinaires confirment une évolution du comportement de ces rapaces jusque-là
exclusivement nécrophages. Les vautours attaquent bien des animaux vivants !
Voilà ce qu'il ressort des conclusions du dispositif d'expertise vétérinaire mis en place par le PNP,
l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), à la demande de l'Etat et des éleveurs.
« Dans le cas o๠la mère a connu un renversement de matrice, voire expulse un veau mort. les vautours peuvent venir consommer
l'animal avant sa mort réelle et/ou occasionner des blessures graves. la responsabilité directe ou indirecte des vautours reste difficile
à identifier Même s'il est reconnu que ceux-ci peuvent avoir au moins un rôle indirect dans la mort de ces animaux », indique le bilan des expertises.
S'agissant des bovins hors vêlage, les expertises montrent que « plus de 3/4 des cas correspondent à des animaux morts suite à une pathologie fulgurante
(foudre, intoxication, etc.) ». Et de préciser que « ces animaux n'avaient aucune chance de s'en tirer ».
«On sait maintenant que les vautours attaquent des animaux vivants, mais affaiblis ».
Rouchdy Kbaier, directeur du Parc national des Pyrénées, constat scientifique à l'appui, a confirmé l'évolution
de cette espèce jusque-là exclusivement nécrophage, hier, lors du conseil d'administration du PNP. Voilà ce qu'il ressort des conclusions
du dispositif d'expertise vétérinaire mis en place par le PNP, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), à la demande de l'Etat et des éleveurs.
Cette mission a été confiée au Groupement technique vétérinaire des Pyrénées-Atlantiques.
Vingt expertises ont été réalisées pour un total de 120 plaintes enregistrées, à la mi-novembre.
Concernant les ovins - victimes, dans les Hautes-Pyrénées de la majorité des « attaques » le rapport d'expertise confie ne pas avoir
eu « assez de matière » à se mettre sous le bec. « La moitié des cas concerne des animaux malades ou en situation de faiblesse.
Il est impossible de conclure pour l'autre moitié. Les bêtes meurent et sont consommées rapidement et il est très dur de faire des diagnostics
vétérinaires permettant de comprendre ce qui s'est passé. Si on peut suspecter des attaques dans certains cas,
d'autres situations sont totalement anormales et incompréhensibles ».
:arrow: Afin de mieux comprendre le phénomène, les expertises vont être multipliées par deux en 2008 et effectuées plus tôt dans la saison.
Par ailleurs, l'observatoire départemental des dommages au bétail, installé jusqu'alors dans le 64, va s'élargir au 65.
« Le pire qui puisse nous arriver, c'est d'annoncer des données qui soient contestables », indique, avec humilité,
Georges Azavant, président du Parc national des Pyrénées. Thierry Jouve.