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L'ourse Sarousse quitte sa tanière

Après Balou, l'ourse Sarousse a quitté sa tanière. Elle avait donné les premiers signes d'activité la semaine dernière.
Après avoir effectué ses premiers pas sur Es Bordes, elle a traversé Bossost avant d'être repérée sur Montauban-de-Luchon.
Quant à  Hvala, en Val d'Aran et Franska, sur Saint-Pé-de-Bigorre, elles sont toujours en tanière.
Est-ce à  dire qu'elles ont des oursons ? Alain Reynes, directeur de l'Adet Pays de l'Ours (association pour le développement économique et touristique), indique : « C'est un bon signe.
Cela va dans ce sens sans pouvoir conclure. Une femelle qui sort tôt n'a pas d'ourson.
Par contre Hvala et Franska n'ont pas bougé du tout. Pourtant leurs colliers ont été réactivés début mars.
Si elles restent en tanière jusqu'à  mi-avril, la probabilité d'oursons sera très grande

OURS
Balou , l'ours slovène relâché sur la commune d'Arbas
dans le cadre du plan de réintroduction, s'est réveillé.
Lui qui avait défrayé la chronique pour être descendu
aux portes de Toulouse,
avoir disparu quelques jours avant d'être retrouvé
le 8 juin à  Auribail,
a passé été et automne entre Melles et Val d'Aran.
C'est sur le versant espagnol qu'il a hiberné,
s'installant dans le secteur de San Juan de Torrent.

Dès son réveil, il a rejoint le territoire de Melles.
C'est là  qu'il a été repéré, le 5 mars, par GPS,
par l'équipe technique du suivi de l'ours.
Après y avoir circulé trois jours, il est passé en Ariège.
La dernière localisation a eu lieu le 10 mars,
sur la commune de Saint-Lary.

Membre de l'équipe du suivi, Philippe Cluzel précise :
« Le comportement de « Balou » est normal.
Il commence sa prospection. Il explore son territoire.
Durant cette période, l'alimentation n'est pas son but principal.
Quand il quitte sa tanière,
l'ours n'a pas mangé encore toute sa graisse.
En somme, il vit sur lui-même, et ce pendant deux mois environ
De toute manière, poursuit Philippe Cluzel,
il y a beaucoup de glands, conséquence d'un hiver doux.
Ce sera, pour « Balou », un apport nutritif. Les chênaies seront bien prospectées. »

Quant aux femelles, elles sont toujours dans leur tanière.
« Sarousse » a hiberné au Val d'Aran,
« Hvala » sur Melles et
« Franska » sur Saint-Pé-de-Bigorre.
« Les mâles se réveillent toujours plus tôt. »

Bien sûr, on se demande si elles portent des oursons.
« On ne sait pas », avoue notre interlocuteur.
Il est vrai que les lieux d'hibernation étaient difficiles d'accès,
rendant les observations délicates.
« On espère qu'il y en aura », se borne à  ajouter Philippe Cluzel.

Plus longtemps les ourses resteront dans leur tanière,
plus la probabilité de naissance d'oursons sera grande.